Visite chez le kru khmer. -guérisseur-voyant-médium-

Le kru:  (lire “crou”)   c’est celui qui sait – le médium, le voyant, le guérisseur-,  celui qui donne des conseils sur les mariages, le futur. Les khmers viennent le consulter à chaque nouveau projet. Il est écouté et respecté.

Nous partons hors de la ville, dans un petit village éloigné à 45 min de Siem Reap à tuktuk à la rencontre d’un kru khmer.

Sophal, la jeune femme locale qui m’accompagne et qui me sert d’interprète lorsque je soigne des locaux, me donne de nombreux exemples sur ses compétences.

Lorqu’il était moine, il a été choisis par un kru pour devenir kru lui même, il a été formé par celui-ci durant 7 ans.

Des filles venus de France sont intéressées pour le rencontrer, je les emmène donc à sa rencontre, avec Sophal.

Il faut multiplier les expériences, et celle-là en est une c’est certain. Je ne vous dévoilerai pas ce que le Kru a dit pour chacune d’entres elles, celà reste du domaine privé.  😉

Le kru reste chez lui toute la journée, ici, pas besoin de RDV pour venir le voir.

On s’assoit près de lui, on peut lui apporter quelques dollars, des bougies, de l’encens. Un esprit très puissant lui projette les réponses à ses questions dans sa main. Il lit donc dans sa main les réponses aux questions posées.

kru1 kru2 kru3 kru4Nous échangeons sur nos pratiques, et le Kru me demande s’il peut venir travailler avec moi en ville, “tant de personnes vont à l’hopital et se font ouvrir le ventre parce que les médecins de la ville ne savent pas ce qu’ils ont … alors que quelques potions et impositions des mains et le tour est joué” me dit-il.

Je confirme ce qu’il dit… notamment sur cette façon de faire : on ouvre pour savoir de quoi souffre le patient. (Je récupère les patients ensuite) Nous parlons également du problème des médicaments qui sont donnés et qui peuvent être des contrefaçons et donc faire plus de mal que de bien. Au mieux-être un placebo, au pire être un poison mortel.

Le docteur Beat Richner lui même, reçoit régulièrement dans son hôpital “Kantha Bopha children’s hospital” des enfants qui meurent chaque jour d’empoisonnement.

Je lui promets de repenser à sa proposition dès lors que Katia et moi ouvrirons notre Centre d’Evolution Spirituelle.

Il nous promet beaucoup de succès dans notre entreprise. et une ouverture en juillet/août de cette année pour notre centre. On verra bien. 🙂

Ici le kru nous montre ces produits pour faire des potions : écaille de tortue, os, bois divers, plantes et écorses d’arbres…  certains ingrédients nécessitent d’aller les rechercher très loin, rare ils sont parfois très difficile à récolter.

kru5Le but n’est pas de rejeter la médecine classique, mais de faire avec, de s’entraider et de se compléter.

Le problème ici, au Cambodge, c’est que les médicaments ne sont pas sur, les médecins locaux peuvent être mal formés ou mal informés, et certains autres médicaments qui sont envoyés ici ont été parfois retirés de la vente il y a des années dans d’autres pays pour raisons de dangerosité.

La mortalité infantile ici est de 51,36/1000*  et l’espérance de vie est de 63 ans*……   tant de personnes meurent sans qu’on ait la moindre explication sur leur décès.

Nous sommes dans un pays où beaucoup de progrès restent à faire. En attendant, nous essayons de travailler au mieux avec les locaux pour les soulager et les guérir.

*source : http://www.statistiques-mondiales.com/cambodge.htm

 

8 réflexions sur « Visite chez le kru khmer. -guérisseur-voyant-médium- »

  1. Bonsoir,
    Voilà j’ai trouvé cette explication sur le kru d’après une personne cambodgienne installée en France …ça semble être différent de ce que j’ai pu lire ici..
    Pourriez-vous me donner un avis. Je vous remercie infiniment

    “Durant l’initiation le kru qui est un guérisseur, instructeur apprend à se détacher de tous les systèmes de références de la vie ordinaire, il doit mourir à toutes les programmations et conditionnements de sa vie passée pour renaître à une nouvelle manière d’être présent au Monde.
    Il devra être d’une extrême vigilance face à trois ennemis, les désirs de possessions, de pouvoirs et l’orgueil.
    Il a appris à préparer son corps pour recevoir les énergies Sacrées de l’Univers, et les retransmettre de manière adaptée à la sensibilité de chaque personne que l’Esprit lui a confiée, pour éveiller en elle les forces de guérison.
    L’expérience reste incontournable dans son processus d’éveil. Elle est le creuset de sa Sagesse. Il devra suivre pas à pas le chemin tracé par son guide, la Vie pour lui apprendre à grandir et accomplir différentes tâches pour achever son initiation…
    Plus nous retrouvons la simplicité, plus nous nous dépouillons de nos conditionnements anciens, plus nos rapports avec l’autre deviennent simples voir dénués de conflits.”

    • Bonjour Gladys. Tout cela me semble juste et ce n’est pas incompatible avec ce que j’ai écrit. Cependant, la chaman répond au questions de ces “”clients”. Et si ceux-ci sont “sur” du matériel, elle y répond. En fait, son travail est de répondre à la demande. Tant que la demande n’est pas de faire du mal à quelqu’un, elle doit y répondre, c’est sa mission de vie pour cette incarnation. Les demandes des Cambodgiens sont plus sur leur vie sur terre que sur l’élèvation de leur âme. Dans ses réponses il y a une sagesse et une grandeur d’âme qu’elle partage. Parfois, elle peut-être taquine ou rude. Mais passer TOUTES ces journées à donner des conseils et répondre aux questions est un sacerdoce, elle se permet parfois quelques disgressions, car elle est humaine avant tout.
      J’espère que cette réponse vous satisfera et n’hésitez pas à me faire part de vos réflexions. Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année.

  2. Bonjour,

    Je suis actuellement à Siem Reap.

    J’aimerais beaucoup rencontrer ce Monsieur. Pourriez-vous s’il vous plaît me donner son adresse ?

    Merci !

    • Désolée, ce monsieur n’est plus visible actuellement, il ne donne plus de consultation vu son grand âge.
      Par contre, si vous voulez rencontrer un chaman, l est possible d’aller rencontrer la Chaman Pow Tchu Sao sur une matinée à définir ensemble.
      Bonne continuation
      Sophie

  3. Bonjour,
    Je suis au Cambodge pour encore quelques jours.
    Depuis plusieurs mois je souffre d’une douleur à la hanche, qui reste inexplicable avec la medecine occidentale. Pensez vous pouvoir m’aider ?
    Merci 🙂

  4. Bonjour, je suis actuellement en trip au Cambodge hors j’aimerai beacoup pouvoir rencontrer cet homme. Je suis atteinte d’un psoriasis assez virulent et j’aimerai dire stop à la cortisone pour une méthode alternative. Vous pensez que c’est possible ? Merci d’avance

  5. J’aimerais bien rencontrer ce Kru pour lui poser quelques questions et échanger mes pratiques avec les siennes et les vôtres.
    Quant à la mortalité, quid du Karma?
    Ne sommes-nous pas les instruments du destin?
    Peut-on contrarier le destin?
    Vaut-il mieux mourir à 65 ans après une vie bien remplie ou à 95 ans après 10 ans de grabat sur un lit d’hôpital ou dans une maison de retraite (mouroir) ?
    Je pense que l’occident doit réapprendre à mourir et nous avons beaucoup à apprendre de l’orient.

    • Bonjour Daniel.
      Et bien pour rencontrer ce kru, je te propose de venir faire un séjour au Cambodge… 😉
      En ce qui concerne Le karma. Le karma suit l’âme.
      Qu’est-ce que le Karma ?
      Avant de venir au monde l’âme choisis les leçons pour s’enrichir et devenir plus fort. Il choisis aussi le corps et les conditions dans lesquels ces expériences vont être réalisées. Si la leçon n’est pas passée, elle va être reportée dans la vie suivante dans d’autres conditions, souvent plus difficiles.
      Le destin : c’est ce que l’âme a planifiée avant de revenir sur terre. C’est le chemin le plus court pour résoudre le Karma.
      Oui, nous pouvons contrarier le destin, et reporter notre leçon à une prochaine vie. Nous avons notre libre-arbitre.
      Mais la bonne question est : faut-il le faire ? 🙂
      En ce qui concerne la mort : il n’y a pas plan commun pour tous les humains. Cela depend du karma, c’est très individuel.
      Pour certain, mourir à 50 ans avec une vie bien remplie sera un cadeau. Pour un autre, mourir à 95 ans sur son lit de grabataire sera également un cadeau. Il y aura toujours pire et meilleur.
      La peur de la mort est la seule chose qui retient l’esprit sur terre. Même en orient, la vision de la mort n’est pas toujours complète. Si vous voulez creuser ce sujet, lisez “Osho” il a très bien décrit les différentes étapes de la vie et notamment la dernière étape qui est la préparation à la mort.
      Le but de la vie est de mourir sans peur. Dans ce cas, l’âme renait dans de plus hautes vibrations, c’est à dire dans une autre dimension, elle ne se réincarne plus.
      N’hésitez pas à nous écrire, nous sommes heureuses de pouvoir répondre à vos questions. 🙂

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